Ce n’est pas un secret, surtout si vous me suivez sur Instagram, j’adooooooore cuisiner, les bons p’tits plats de tous les jours et la cuisine des reste principalement, mais aussi et surtout pâtisser, gâteaux, cakes et autres entremets. En conséquence, j’ai toujours 300+ (no joke) bouquins de cuisine à acheter sur ma wishlist et des éternels fantasmes de marchés florissants, d’épices rares, d’ustensiles indispensables, et de robots de cuisine astucieux. Geek que je suis, je suis également des chaînes YouTube de cuisine avec avidité, comme Sorted, Laura Vitale, l’Atelier des Chefs, ou encore l’INCONTOURNABLE Martha Stewart.
Donc forcément, quand le chéwi m’a parlé d’une nouvelle série Netflix qu’il regardait sur des grands chefs qui parlent de leurs restaurants et de leurs découvertes et créations culinaires, j’ai sauté sur le canap’, me suis blottie contre lui et j’ai tout de suite pris le train en marche.
Dans Chef’s Table, ce qui m’a instantanément frappé, c’est la qualité des images et de la réalisation. La photo est magnifique, et la réalisation telle que tout est focalisé sur la sublimation des plats, des ingrédients, et sur comprendre la personnalité humaine et culinaire de chaque chef (tous plus différents les uns que les autres!).
Quand j’ai pris le train en marche, le premier épisode que j’ai vu est le 3, sur le chef sud-américain Francis Mallmann, et il m’a fasciné ! Mallmann cuisine avec le feu, et le feu, ça m’a toujours hypnotisé. C’est un élément que je comprends, que j’admire, que je redoute, que j’aime. J’ai rêvé des tonnes de fois de barbecue sauvages dans la nature, sur une plage, de feux de joie où faire griller des chamallows et cuire des pommes sous la cendre. La cuisine de Mallmann m’a donc tout de suite parlé.
J’ai aussi beaucoup aimé son esprit, sa vision du monde, des gens. Son honnêteté. Sa liberté.
Un autre épisode et chef que j’ai beaucoup aimé, Massimo Bottura. Un chef italien qui explose toutes les conventions de la cuisine très familiale de l’Italie. C’est un épisode qui m’a marqué, surtout parce que, pendant mon dernier voyage à Rome, je n’ai croisé que des restaurants qui proposaient basiquement les mêmes plats, de manière plus ou moins chic, et plus ou moins bien cuisinés. Et je m’étais fait la reflexion… ou mange-t-on la nouvelle cuisine italienne ? Existe-t-elle seulement ? Apparemment, pour la nouvelle cuisine italienne, c’est pas une mince affaire…
J’ai regardé tous les autres épisode avec beaucoup d’intérêt, en m’étonnant de certaines de mes réactions d’ailleurs.
J’ai trouvé Niki Nakayama (épisode 4) audacieuse, adorable, mais, épiphanie ! Je me suis rendue compte qu’à part les yakitoris et autres makis (mais est-ce vraiment japonais, tout ça?), je ne suis en fait pas une grande fan de la cuisine nippone, ni dans ses ingrédients ni dans sa philosophie.
Magnus Nilson (épisode 6) m’a insupporté au possible, une vraie tête à claque, mais j’ai découvert avec lui que la cuisine nordique ne se limite pas aux boulettes Ikea. C’est un chef qu’on a envie d’étrangler, mais qui a une vraie vision, et dont le lieu, son emplacement, sa cuisine, sont assez intriguant.
Dan Barber (épisode 2) m’a barbé (Bad joke assumée), je n’ai même pas fini l’épisode. J’ai eu une réaction quasi physique de rejet, une sorte de délit de sale gueule anti chef mince (honte à moi). Que voulez-vous ? J’ai un mal fou à faire confiance, culinairement parlant, à des gens qui on l’air mal nourris ! Ou, en tout cas, qui ne dégagent pas une vibe de bon-vivant.
Pour finir, j’ai trouvé l’épisode (5) sur Ben Shewry plutôt insipide. Ou alors est-ce que j’ai trouvé Ben Shewry insipide ? Rien ne m’a marqué outre-mesure dans cet épisode, à part peut-être son accent australien. Il m’amuse, l’accent australien.
En bref : ce que j’ai appris de la saison 1 de Chef’s Table en tant que cuisinière ? RESPECTE TES INGREDIENTS. Sans bons ingrédients, choisis avec soin, qualité, et respectés, pas de bon plat. J’ai aussi appris que la France, pour tous ces chefs ou presque, est le passage obligé de tout chef qui veut VRAIMENT apprendre à cuisiner. Ouf, je suis au bon endroit !
SO ! A tous les gourmands, foodies, amateurs de foodporn, affamés, cuistots du dimanche ou de la semaine… allez dévorer cette série ! Elle vous donnera faim, c’est sûr, mais surtout, elle vous donnera envie de cuisiner ! (Et peut-être comme moi, d’acheter tous les bouquins des chefs qui vous auront plu).
Bon appétit !